Kim Jong Un, first secretary of the Workers' Party of Korea, first chairman
of the National Defence Commission of the DPRK and supreme commander of the
Korean People's Army, provided field guidance to the Paektusan Hero Youth Power
Station No. 3 successfully completed as a gift of loyalty which young people,
masters of the youth power, presented to the 7th Congress of the WPK.
He shook hands with commanding officers one by one, praising them for
having done a lot of work.
Our reliable young people of Mt. Paektu have completed the project in the
run-up to the congress of the party, thus carrying out the order given by me
four months ahead of schedule, he said, adding that another fresh legendary
tale about youth was created in the wake of last year in the land of Mt. Paektu
where the Juche revolution started.
He looked round the Exhibition of the Paektusan Hero Young People's Feats.
Looking at exhibits one by one there, he said that merely watching the
Paektusan Hero Youth Power Station brings the image of leader Kim Jong Il to my
mind. The completion of the power station No. 3 made it possible to implement
his behest, he stressed.
He noted with deep emotion that what pleased him was the appearance of
young people as heroes of the times and giants who performed heroic feats as
desired by Kim Jong Il rather than the creation of the capability to solve the
problem of electricity in Samjiyon County.
In order to know how great the WPK's idea of attaching importance to the
youth is and how rosy the future of the youth power is, everybody should visit
the Paektusan Hero Youth Power Station, he said, emphasizing that the power
station is not only an electricity-generating base but also a center for
education eloquently proving the validity and vitality of the party's idea of
attaching importance to the youth and in what perseverance our young people
created the fresh spirit of the times.
Saying that a huge man-made lake appeared in the land of Mt. Paektu after
the construction of the dam of the Paektusan Hero Youth Power Station No. 1, he
named the lake the "Paektu Hero Youth Lake".
He went round the Paektusan Hero Youth Power Station No. 3.
By completing the Paektusan Hero Youth Power Stations Nos. 1, 2 and 3 in a
matter of a year, the iron fists of the heroic youth which have grown strong
under the loving care of the party hit hard the heads of the U.S. imperialists
and their followers hell-bent on their moves to ratchet up sanctions against
the DPRK and stifle it on the principle of self-reliance and self-development.
The revolutionary soldier spirit and Kanggye spirit were created in the
period of the Arduous March, forced march and the Paektusan hero youth spirit
was done in the present difficult period, a clear proof of the just leadership
of the great leaders and the WPK that trained young people as reserves,
advancing group and wing of the party as required by the developing revolution
assuming protracted nature from the very day the party was founded, he noted.
The completion of the power station proved once again that party's
determination precisely means a reality and practice, young Koreans are
creditably playing a vanguard role in translating the party's determination
into reality and their strength is inexhaustible, indeed, he said, adding that
he felt irrepressible urge to meet all of them and they did a lot of work. He
requested the commanding officers to convey his wish for their good health to
them.
He gave an instruction to hold with splendor a ceremony of commissioning
the power station to strikingly demonstrate the indomitable mental power and
spirit of young Koreans. He gave on the spot an instruction related to the
ceremony and personally assigned a new militant duty to be fulfilled by the
Paektusan Hero Youth Shock Brigade.
He was accompanied by Secretary Choe Ryong Hae, Department Director Ri Il
Hwan and Vice Department Director Jo Yong Won of the WPK Central Committee.
Le calme régnait dans N'Djamena vendredi après la réélection sans surprise,
dès le premier tour, du chef de l'Etat tchadien Idriss Deby Itno, au pouvoir
depuis 26 ans, pour un cinquième mandat, même si l'opposition dénonce un
"hold-up électoral".
Dans l'après-midi, le Premier ministre, Albert Pahimi Padacke, a
"exhorté les uns et les autres à privilégier le cas échéant les voies de
recours constitutionnelles devant les instances compétentes". Avant de
prévenir "que toute tentative d'atteinte à l'ordre public se heurtera à la
rigueur froide de la loi".
Le chef de l'opposition Saleh Kebzabo arrive en deuxième position avec
seulement 12,80% des voix contre 61,56% au chef de l'Etat, selon les résultats
provisoires annoncés jeudi soir par la Commission électorale nationale
indépendante (Céni).
Les résultats provisoires de l'élection qui s'est tenue le 10 avril doivent
être avalisés dans un délai de 15 jours par le Conseil constitutionnel.
Plus de six millions d'électeurs étaient inscrits et le taux de
participation a été de 71,11%.
Au total, 13 candidats se présentaient à cette élection dont Idriss Deby,
qui disposait des structures d'Etat et de moyens financiers nettement
supérieurs à ses adversaires, était le grand favori.
Toute la nuit, la victoire du président Deby a été saluée par des coups de
canon et des rafales de fusil automatique tirées par les militants de son
parti, le Mouvement patriotique du salut (MPS), qui s'étaient donné rendez-vous
sur la vaste place de la Nation de N'Djamena, face au palais présidentiel.
- N'Djamena quadrillée-
Vendredi, comme la veille et le jour du premier tour, la capitale était
quadrillée par nombre de policiers, gendarmes et bérets rouges de la garde
présidentielle, présents à tous les carrefours, a constaté l'AFP.
Les huit candidats opposants, qui accusent depuis plusieurs jours le
pouvoir de fraudes et ont envisagé la constitution "d'un gouvernement de
salut public", se sont réunis vendredi dans la capitale.
Ils ont ensuite "réitéré leur volonté à défendre la vérité des urnes
qui est favorable au changement". "Les résultats en notre possession
tirés des procès-verbaux remis aux délégués des candidats dans les bureaux de
vote et qui seront publiés incessamment contredisent les chiffres de la
Céni", affirment-ils.
Ils "réaffirment leur refus de reconnaître le hold-up électoral et les
institutions qui en émanent" et "appellent la population à
sauvegarder jalousement et sereinement sa souveraineté".
Avant la publication des résultats, ces huit candidats avaient estimé
qu'aucun candidat "ne peut l'emporter au premier tour" au vu des résultats
dans les régions dont ils disaient disposer.
Les signataires dénonçaient "la disparition de centaines d'urnes et de
milliers de procès-verbaux", ajoutée notamment au "trafic de cartes
d'électeurs" de la part du MPS.
Ils dénonçaient également la disparition de militaires qui n'auraient pas
voté pour Idriss Deby et dont certains, "arrêtés et emprisonnés",
sont "à ce jour portés disparus".
A part la réélection de Deby, la bonne opération est celle du candidat
arrivé troisième, Laokein Kourayo Medar, maire de Moundou, capitale économique
située dans le sud, qui remporte 10,69 % des suffrages pour une première
participation à une présidentielle. "Il a eu une bonne gestion dans sa
ville, les électeurs l'ont soutenu", commente un journaliste.
- '1er tour, KO' -
La réélection de Deby, dont le slogan de campagne était "1er tour,
KO", intervient au moment où les administrations, hôpitaux, écoles et
universités sont en grève depuis de longues semaines: pour des arriérés de
salaires, de bourses, toujours pour les moyens de survie quotidienne.
Mais la société civile n'a pas le droit de manifester pour une alternance
démocratique. Pour avoir enfreint cette interdiction, quatre de ses leaders ont
été emprisonnés trois semaines avant d'être condamnés à quatre mois de prison
avec sursis.
A cette tension sociale, s'ajoute la menace d'attentats par les islamistes
du groupe nigérian Boko Haram, qui ont frappé deux fois N'Djamena en 2015, et
qui légitime d'autant plus l'imposant déploiement sécuritaire d'un régime
guerrier qui, en 26 ans de pouvoir, s'est maintenu par les armes.
Malgré la manne pétrolière depuis 2003, le Tchad est classé par l'ONU parmi
les cinq pays les plus pauvres au monde. Soixante-dix pour cent de ses 13
millions d'habitants sont analphabètes. (AFP 22/04/16)
À la tête du Tchad depuis 1990, Idriss Déby Itno a été réélu dès le premier
tour de la présidentielle. Décrié dans son pays, le chef de l’État a su gagner
la confiance des Occidentaux en se plaçant à la pointe de la lutte
anti-terroriste. Portrait.
Il avait fait campagne en se présentant comme le seul à être en mesure de
garantir la stabilité dans la région. Arrivé au pouvoir par les armes en 1990,
le président tchadien, Idriss Déby Itno, a été réélu pour un cinquième mandat
en recueillant 61,6 % des voix au premier tour, a annoncé dans la nuit du jeudi
21 au vendredi 22 avril la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
"Nous sommes heureux d'avoir atteint l'objectif que nous nous étions
fixés : une victoire au premier tour", s’est félicité son porte-parole,
Mahamat Hissein. Mais l’opposition, elle, voit dans cette élection en un seul
coup l’illustration du "hold-up électoral" perpétré par le pouvoir.
Jeudi, avant la publication des résultats, huit candidats avaient ainsi accusé
le camp présidentiel de fraude, estimant qu'aucun candidat ne pouvait
"l'emporter au premier tour" au vu des résultats dans les régions
dont ils disent disposer.
Le président sortant a obtenu 61,56% des voix à l’issue de la présidentielle du 10 avril
dernier.
Idriss Deby Itno, qui s’est adressé à ses partisans, parle de « victoire du
peuple » et a demandé à ces derniers de garder leur calme en entendant la
confirmation au Conseil constitutionnel.
Plusieurs sources signalent, des tirs à l’arme lourde et de petits calibres
autour de l’hôtel résidence où ont été proclamés lesdits résultats.
Au pouvoir au Tchad depuis 26 ans, il n'avait pas l'intention de céder la
main. Idriss Déby a été réélu pour un cinquième mandat au premier tour de la
présidentielle du 10 avril avec 61,56% des voix, selon les résultats
provisoires publiés jeudi soir par la Commission électorale nationale
indépendante (CENI).
Le chef de l'opposition, Saleh Kebzabo, arrive en deuxième position avec
12,80 % des voix.
Au total, 13 candidats se présentaient à cette élection. Ancien chef
d’état-major et conseiller militaire d’Hissène Habré, qu’il a chassé du pouvoir
en 1991, Idriss Déby, 63 ans était évidemment le grand favori du scrutin.
La France devrait voir d'un bon œil cette réélection. Car si, officiellement,
elle n'a pris parti pour aucun des candidats, elle ne peut que se réjouir de
voir son meilleur allié au Sahel rester au pouvoir. Sur l'impulsion de Déby, le
Tchad est en effet devenu le fer de lance dans la région pour la lutte contre
les mouvements djihadistes et plus particulièrement Boko Haram. L’opération
française Barkhane est d'ailleurs commandée par un officier général depuis un
poste de commandement unique stationné à N’Djamena, au Tchad.